Un vin exceptionnel, très élégant, minéral et complexe.

Obtenu à partir de raisins récoltés à la main et fermentés naturellement, après un foulage doux et un égrappage, pendant une quinzaine de jours. Le vin est élevé en fûts de chêne français de l’Allier de 54Hl pendant 48 mois. Vieillissement en bouteille d’un an minimum.

Le nez est net, intense, avec des notes de fruits très mûrs et des notes balsamiques. En bouche, il est équilibré, frais et intense à la fois.

Le tanin est persistant et bien mûr. Des notes de fruits noirs et d’épices accompagnent des touches de vanille douce. Finale intense.

Dievole est un coin de Toscane qui a toujours été connu comme un petit paradis sur terre. Ici, le dialogue entre la nature et l’homme n’a jamais été interrompu, et la raison en est expliquée par le nom lui-même : la racine du nom Dievole, en effet, remonte à la signification de « Dieu veut ».

Le nom de Dievole apparaît officiellement pour la première fois au 11e siècle, le 10 mai 1090 pour être précis. Au cours de ces années, l’Islandais Leif Erikson a découvert l’Amérique du Nord, les Chinois ont découvert la poudre à canon, Bologne a ouvert la première université du monde, Rome a été envahie par les Normands et le pape Urbain II a conquis Jérusalem. Ce jour-là, lit-on dans le contrat du notaire Bellundo, deux chapons, trois pains et six « denari lucchesi » de bon argent ont été payés pour le loyer annuel d’une vigne dans la vallée divine, à Dievole, précisément.

Huit siècles et d’innombrables générations plus tard, un autre contrat parle de Dievole. Cette fois, il s’agit d’un cadeau de mariage. Le comte Giulio Terrosi-Vagnoli a donné le domaine, qui a coûté 361 632 lires, à sa future épouse Ildegonda Camaiori, qui sera la dernière noble de Dievole. C’est à elle que nous devons un précieux document qui nous est parvenu intact : le Quaderno dei Saldi di Dievole, contenant tous les noms des familles de paysans de l’époque et les noms des domaines qui leur étaient confiés. Des noms derrière lesquels on peut lire la passion des gens du Chianti pour leur terre. De nombreux descendants de ces familles sont toujours là.