Le nez du Citadelle No Mistake Old Tom Gin est frais et intense: le genièvre et le zeste d’orange s’associent à la cardamome, puis les notes deviennent progressivement plus végétales et florales, avec des notes de jasmin, de chèvrefeuille, de fenouil et de cumin. Un arôme légèrement sucré qui se termine par une note rappelant le café. La bouche est ample, élégante, douce, avec une pointe d’acidité qui compense la douceur. Les notes fraîches de citron sont équilibrées par les notes plus amères de génépi et les notes douces d’amande, rejointes par des notes épicées. La finale est longue, épicée et florale, avec une touche particulière due au bois de la barrique.

Le Citadelle No Mistake Old Tom Gin base sa recette sur celle du Citadelle Reserve Gin. Pour la production du Old Tom, on ajoute du sucre de canne des Caraïbes, mais seulement après l’avoir fait griller dans des chaudrons en cuivre pour commencer la caramélisation. On y ajoute de l’alcool et on le laisse vieillir pendant 3 à 4 mois dans des fûts. Ce sucre vieilli est ensuite ajouté à la Citadelle Reserve et le gin est ensuite placé dans d’anciens fûts de cognac pendant quelques mois où il atteint 46% Vol.

“No Mistake Old Tom” est une expression du gin Citadelle basée sur un style Old Tom ; plus doux qu’un London Dry, mais toujours sec comparé à un Genever. Le nom Old Tom provient très probablement d’une sorte de distributeur de boissons que certains pubs anglais avaient installé dans les années 1700. Les passants, après avoir déposé un penny à l’intérieur du panneau dans la bouche du chat, recevaient une portion de gin qui arrivait à l’extérieur par un petit tube. Sur les traces de la citadelle de Dunkerque, où le roi Louis XVI a autorisé la construction d’une distillerie utilisant du genièvre français, Alexandre Gabriel a décidé de lancer le gin Citadelle. Après avoir recréé la version Reserve, il s’est inspiré de l’Angleterre du XVIIIe siècle pour faire revivre un Old Tom dans le style Extreme. Loin de vouloir recréer une boisson qui a fait perdre la raison aux Anglais, Alexandre a voulu remettre au goût du jour ce style de gin presque oublié. Au cours de ses fréquents voyages aux Caraïbes, il a découvert un fabuleux sucre de canne semblable au Demerara, humide et lourd. Placé dans des chaudrons de cuivre, ce sucre est d’abord torréfié, subissant une première caramélisation, puis légèrement doré et additionné d’alcool pour subir ensuite un vieillissement de 3 à 4 mois. Il a sélectionné des fûts de Citadelle Réserve caractérisés par leur tonalité florale et y a ajouté 35 à 40 grammes de sucre vieilli aux Antilles. Le tout est ensuite assemblé et mis à reposer pendant quelques mois en barriques.